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Log4shell, et le financement du logiciel libre

https://www.bortzmeyer.org/log4shell.html

“Premier fait, un ou une développeureuse de logiciel libre n'est pas forcément bénévole. Le logiciel libre n'est pas synonyme de gratuité et, de toute façon, la gratuité du logiciel ne veut pas dire que les développeureuses n'ont pas été payé·es. Il y a beaucoup de logiciels libres cruciaux qui sont maintenus par des salarié·es.”

[…]

“Deuxième fait, si le logiciel est libre, par définition, personne n'est obligé de payer pour l'utiliser. Du point de vue moral, on peut trouver que ce n'est pas beau qu'Amazon ou Google ne dépensent pas un centime pour des logiciels qu'ils utilisent mais c'est le principe du logiciel libre. Un·e auteur·e de logiciel peut toujours mettre son logiciel sous une licence non-libre, imposant par exemple un paiement pour un usage commercial (ce qui est en général une mauvaise idée) mais ce n'est plus du logiciel libre.”

[…]

“Enfin, mon opinion. À défaut d'imposer un paiement, ce qui n'est pas possible pour un logiciel libre, ne faudrait-il pas au moins exercer une pression morale pour que les entreprises qui gagnent de l'argent avec une infrastructure composée en (bonne) partie de logiciel libre mettent la main sur l'interface Web de leur banque et envoient de l'argent?”

Il y a de toute façon, une constante avec les multinationales (et autres promoteurs de la cupidité): la contribution, ce n'est pas leur fort!

Pour entre autres preuve les Panama Papers, Paradise papers, Pandora papers, etc. Voir https://www.icij.org/investigations/.