Manifeste pour un revenu de citoyenneté, par Michel Chartrand & Michel Bernard

Paru en 1999 aux Éditions du Renouveau québécois, ISBN 978-2-9801-0756-6.

«En cette ère de précarité du travail, les auteurs nous proposent un programme assurant un revenu minimum à tous les citoyens et d'atteindre ainsi le niveau de pauvreté zéro pour le Québec. Le premier chapitre définit ce qu'est le revenu de citoyenneté et ses avantages; les deux chapitres suivants se penchent sur le coût du programme et son existence en termes de droit de la personne.»

Citations

Introduction

Page 15

«Malheureusement, l'accès conditionnel aux programmes, continuellement soumis aux enquêtes et aux intrusions dans la vie privée, transforme un droit social en une stigmatisation des individus; tout se passe comme si les gouvernements voulaient enlever aux bénéficiaires le respect des autres, qui est pourtant un ingrédient du respect de soi.»

Page 18

«Le revenu de citoyenneté assurera une continuité. Il présuppose que l'humain possède une dignité, vaut quelque chose en soi et non seulement comme travailleur, c'est-à-dire souvent comme instrument d'enrichissement d'une minorité dans le système capitaliste.»

Page 24

(…encyclique Quadra Anno…)

Page 25

(La mondialisation…)

Page 32-33

(On ne peut plus songer…)

Page 33

«Les ultralibéraux nous disent que l'ordre social est spontané, un résultat involontaire de l'action individuelle. Nous disons plutôt que l'ordre social exige également une intervention volontaire; le revenu de citoyenneté instaure justement une finalité sociale: la radiation de la pauvreté, la fin de l'incertitude face à l'obtention des biens premiers pour les citoyens d'un territoire.»

Page 34

(Tout d'abord, chaque homme…)

Page 36

«Le revenu de citoyenneté prend les droits de la personne, les droits sociaux au sérieux. Les humains s'accordent mutuellement la garantie des biens premiers inconditionnellement, c'est un haut degré de civilisation par rapport à la petite société méritocrate qui déclare la guerre de tous contre tous dans une concurrence de plus en plus cruelle.»