hs0ucy Aller au menu de navigation
En réponse à https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/617637/trudeau-et-l-environnement-l-insoutenable-legerete#commentaire_1228326.

Bonjour,

Ce que nous voyons en Californie et dans l'ouest canadien ne laisse présager rien de bon.

Notre système économique n'est pas du tout adapté (puisqu'il en est la cause) aux défies qui sont devant nous. Le nier n'est pas une solution et ne le sera jamais.

Les énergies renouvelables ne sont pas non plus la solution dans une économie qui demande une croissance de 3% par année. Elles sont beaucoup moins puissantes que le pétrole, et leur mise en place et leur stockage demande beaucoup plus de matériaux (j'en entendu 10 fois plus). Et où les installe-t-on? La plupart du temps, dans des endroits inhabités où il subsiste encore de la nature!

Pouvons-nous nous permettre de ne pas conserver ce qui nous reste? Pouvons-nous même nous permettre de ne pas restaurer le plus possible les forêts, les prairies, les sols?

Bien sûr que ce n'est pas facile de regarder le problème en face et de renoncer à une partie de notre mode de vie. Il y a un deuil à faire. Mais après, il faut avancer, et idéalement en évitant le mur.

La solution ne viendra pas d'en-haut. Elle ne viendra pas non plus d'un archétype d'un messie comme dans les films d'Hollywood. Elle ne viendra pas d'une machine révolutionnaire. Elle viendra des gens qui feront face au défi en le regardant dans les yeux.

Je ne dis pas de rejeter les énergies renouvelables. Elles sont utiles pour faire face à la descente énergétique du moment. Je dis seulement que, nous ne pouvons les voir comme un succédané pour maintenir une croissance infini sur une planète Terre qui, elle a des ressources limitées.

Merci et bonne journée!

PS: Un parti politique, si il est sérieux, devrait peut-être abolir le ministère de l'environnement. Puisque le sujet ne peut plus être mis au même pied d'égalité que les autres. Cette question doit être le filtre par quoi tout est déterminé. Le filtre actuel s'appelle PIB, et il est en train de nous brûler, un peu comme des fourmis sous une loupe dans une main sadique.

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